Lecture(s) pour tous

En ouvrant ma page Over-Blog ce matin, j’ai vu que j’appartenais à la communauté Lecture pour tous.
En fait, quand j’ai débuté cette Messagerie littéraire, au départ un complément au Messager des livres (je n’ai pas, d’ailleurs, depuis, réécrit ma « description » initiale), et qu’il s’est trouvé quelque temps après qu’Orange supprimait tous ses blogs, il m’a semblé normal de rejoindre une ou deux « communautés » d’Over-Blog qui m’hébergeait gracieusement.
Je suis allé très vite sur Diaspora Zorange pour marquer ma solidarité avec toutes les personnes blackboulées par l’Agrume et, en matière de livres, littérature, lecture, etc., j’avais cliqué sur Lecture pour tous : « Rejoindre cette communauté ».
Depuis, pas de nouvelles ! Je ne me sentais pas de créer ma propre « communauté » (à quoi bon en rajouter sur un sujet aussi servi !) et, entre-temps, mon ami Biblio a créé Les fous de lecture… Parfait. (Nous sommes cinq – et deux à y écrire vraiment ! – mais bon.)
Et, ce matin (par un mécanisme que je n’ai pas vraiment compris), je fais partie de Lecture pour tous. Soit !
Lectures pour tous (je m’aperçois que je l’entends et l’écris avec un S) évoque pour moi un vieux mensuel disparu que j’ai parfois feuilleté et une ancienne émission littéraire de la télévision connue par les archives et des noms (Pierre Desgraupes, Pierre Dumayet, Max-Pol Fouchet…) qui comptent encore dans ma tête : bel augure !
Alors, salut !
Michel Sender.
J’ai choisi en illustration la couverture d’un ouvrage de Pierre Gamarra (1919-2009), mort cette année un peu dans l’indifférence – à cause de son titre (je ne voulais pas tout de même remonter à Lamartine !) et puis parce que, curieusement, ses livres sont aujourd’hui réédités principalement par les éditions De Borée, éditeur de « terroir » et de sagas familiales, comme si les éditeurs parisiens méprisaient aujourd’hui la littérature populaire, comme si une certaine littérature était ringardisée…